Marcher dans la cendre
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Roman » On se croirait presque dans un jeu vidéo, de ceux à la troisième personne où l’on tente de faire survivre un héros perdu dans un monde mystérieux. Car on s’attache au destin solitaire du personnage des Fables de la joie de Stéphane Blok: un homme qui se réveille un jour dans une sorte de tunnel, d’où il s’extrait pour découvrir un paysage recouvert de cendre. La vie est éteinte, tout semble avoir été carbonisé.
L’auteur, musicien et poète lausannois déploie ici une courte et étrange quête. Quarante-deux chapitres dessinent un monde postapocalyptique qui n’est pas sans rappeler le Stalker de Tarkovski ou le Terminus radieux de Volodine. Mais avec une épure qui le rapproche plutôt de l’univers graphique d’un Marc-Antoine Mathieu. Là aussi, un homme tente de donner un sens à sa marche pour retrouver les siens autant que le souvenir de ce qui a bien pu lui arriver. Une écriture dont les résonances cosmiques et symboliques semblent appeler une suite. On ne peut que la sou