La Bâtie soigne sa transmission
La 41e édition du festival genevois scrute le souvenir, l’héritage et la filiation. Morceaux choisis
Cécile Dalla Torre
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Genève » Dix ans déjà qu’Alya Stürenburg Rossi dirige le festival de La Bâtie. Elle partira après cette dernière édition, sans fanfare ni anniversaire. Claude Ratzé reprendra le flambeau avec l’actuel programmateur du volet musical Philippe Pellaud. Quand la Genevoise annonce une programmation sous le signe de la transmission, on y voit bien sûr un clin d’œil à son départ au terme de son mandat. On retrouvera un peu d’elle dans les 44 spectacles proposés dans une trentaine de lieux, avoue-t-elle. «C’est mon autofiction», sourit-elle, pointant la nécessité d’interroger le passé dans ces temps troubles et incertains.
Donner à La Bâtie un profil international en développant les coproductions avec d’autres grands festivals était son ambition. C’est chose faite aujourd&rsquo