Gravé dans la pierre
Avant que les Young Gods ne rebranchent l’électricité, Franz Treichler renoue avec l’incomparable sérénité des grottes de la Madeleine
photos Aldo Ellena, Texte Jean-Philippe Bernard
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Paysage culturel (6/7) » Tout l’été, La Liberté accompagne des passeurs d’art sur la ligne de leur horizon essentiel.
«Je n’ai pas détesté cette période. La ville était si calme lorsque je la parcourais à vélo pour me rendre à notre studio. J’avais l’impression que c’était dimanche tous les jours tant le calme était impressionnant.» Calme, impressionnant, comment mieux définir le balcon de verdure qui surplombe l’eau émeraude du lac de Schiffenen où, par ce beau matin d’été, Franz Treichler nous a fixé rendez-vous. Là-haut si haut, le soleil, déjà, cogne aussi fort que Bernard Trontin lorsque ce dernier emballe le tempo des Gods. Un escalier de pierre nous met hors de portée du feu sacré de Phébus. Nous voilà dans les grottes de La Made