Philip Glass, du café à l’ivresse
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Contemporain » Il y a un côté ultrarépétitif chez Philip Glass. Pas seulement dans sa musique, mais aussi dans son emploi du temps. Pour l’avoir côtoyé en tournée, le pianiste islandais Vikingur Olafsson nous l’assure: aucune journée ne s’écoule sans que le maître du minimalisme consacre cinq heures à la composition. A l’heure de fêter ses 77 ans, il avait même préféré un café au champagne pour tenir jusqu’à six heures du matin et faire couler encore un peu d’encre sur son papier! Olafsson connaît donc bien le personnage, qu’il raconte en quelques anecdotes dans le livret du disque. Il livre aussi des interprétations superbes d’extraits du fameux Glassworks et de ses Etudes. Des pages répétitives, mais aussi fluides, cristallines… et enivrantes. L’effet du café