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Raide Carpet: Si tous les Américains voyaient The Apprentice

The Apprentice, film à charge contre Donald Trump qui retrace son ascension dans les années 1980 et 1990, est, sur le fond comme sur la forme, un objet formidablement original.

Le réalisateur iranien Ali Abbasi, entouré des acteurs Maria Bakalova et Sebastian Stan, présente The Apprentice, sélectionné à Cannes. © EPA
Le réalisateur iranien Ali Abbasi, entouré des acteurs Maria Bakalova et Sebastian Stan, présente The Apprentice, sélectionné à Cannes. © EPA

Thierry Jobin*

Publié le 23.05.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

«La politique sera sur les écrans», avait affirmé Thierry Frémaux, le boss du Festival de Cannes. Plus d’une semaine après, impossible de lui donner tort. A grand renfort de policiers, de gendarmes, de forces armées et de rues ou passages bloqués, aucune manifestation notable n’a enrayé cette 77e édition.

Sur les écrans, par contre, certains cinéastes appellent un chat un chat, et ça fait un bien fou. C’est le cas d’Ali Abbasi. Citoyen danois né à Téhéran en 1981, Abbasi mène, depuis 2011, une drôle de carrière qui l’a vu signer trois films dans son pays d’accueil, avant de faire des allers-retours entre l’Europe et les Etats-Unis où il a signé une séquelle dispensable d’Independence Day (Resurgence) et deux épisodes de la série The Last of Us.

Mais ce sont ses ouvrages plus personnels qui ont attiré l’attention: Border, Prix Un Certain Regard à Cannes en 2018, et surtout Les Nuits de Mashhad, son premier récit situé en Iran, une histoire de tueur en série qui a valu à l

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