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Ecrans: «The Gentlemen»: un duc, de la beuh, des pigeons, des ennuis

Guy Ritchie adapte son long métrage The Gentlemen en série de huit épisodes. Ou quand un duc trempe malgré lui dans le trafic de drogue, velours côtelé et tweed se frottent à la fange pour le plus grand plaisir du téléspectateur.

Susie (Kaya Scodelario) et Edward (Theo James) tentant de résoudre le problème d’un problème d’un problème. © Netflix
Susie (Kaya Scodelario) et Edward (Theo James) tentant de résoudre le problème d’un problème d’un problème. © Netflix

Aurélie Lebreau

Publié le 29.03.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Il y a du tweed, du velours côtelé, du motif jacquard et de la chemise à petits carreaux à profusion. On relève aussi de la porcelaine anglaise dans laquelle on boit bien évidemment des hectolitres de thé avec un nuage de lait – cet exquis breuvage qui fait redescendre la tension d’un cran ou deux (c’est bien connu) quand des ennuis surgissent. Et quand les problèmes se révèlent trop massifs, on passe sans surprise au whisky, brillant comme de l’ambre dans sa lourde carafe, puis, réconfortant lorsqu’il s’est glissé dans un verre de cristal finement ciselé.

Pas de doutes, vivre dans un vaste manoir anglais, c’est du boulot et des cérémoniaux en pagaille. Et ça ne s’arrange pas quand les enfants du duc Horniman découvrent, juste après le décès de leur père, qu’il avait accepté (contre une solide rémunération, cela va de soi) qu’un laboratoire de culture de cannabis soit installé sous la ferme du domaine. Nous voici au cœur de The Gentlemen, une série de Guy Ritchie adaptée de so

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