Biographie »   Passionné de danse, Jean-Pierre Pastori échappe à la linéarité des dates pour éclairer le parcours de Maurice Béjart à travers les personnes qui l’ont le plus marqué. «Je suis fait de petits bouts: les petits bouts que j’ai arrachés à tous ceux que la vie a mis sur mon chemin.» Cité par l’auteur, le chorégraphe lui-même suggère ce chapitrage par noms: Jean Laurent, l’imprésario témoin de ses débuts, Gaston Berger, le père philosophe, Pierre Henry, compositeur de la Symphonie pour un homme seul, qui a révélé Béjart, Maurice Huisman, sous la houlette duquel sont nés Le Sacre et Boléro, mais aussi des mises en scènes lyriques et théâtrales. Et puis il y a Jean Vilar, qui partageait sa nécessité de diffuser la danse au plus grand nombre, l’actrice Maria Casarès, le peintre Salvador Dali, Jorge Donn, LA figure du Danseur, l’auteur Léopold S. Senghor, le danseur et scénographe Germinal Casado, et Gil Roman, qui assume désormais son héritage.

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