La Liberté

Des réflexions de confinement

Publié le 09.04.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

L’ennemi invisible qu’est le virus nous rend tous égaux. Nous sommes tous vulnérables. Ne pas tomber malade, préserver notre prochain, s’éloigner. Le contact se fait distant et c’est difficile, la distance. C’est une solidarité de l’exil qui s’impose.

L’économie vole en éclats, le rêve pour certains, le cauchemar pour d’autres. Il n’y a plus de statuts, plus de fonctions. Il y a juste des femmes, des hommes. Hommage à nos nouveaux héros. Vendeurs, infirmiers, facteurs, médecins, gendarmes, livreurs, ouvriers… Pardon à ceux que j’oublie. Une pensée aux indépendants et patrons, une autre à ceux qui sont au chômage. Pensée aux malades, avec ou sans virus, privés de visites. Que personne ne soit oublié. Ceux de la marge, aussi. Surtout!

Pour certains, ce confinement est un enfer, il y a violences et pressions. Cela me désole. Impuissant, je ne peux que bêtement souhaiter une issue heureuse. Ermites de nos propres existences, coincés entre nos quatre murs, nous apprenons à conjuguer avec l’incertain. Tout semble s’arrêter. Catapultés dans l’instant présent, le superflu s’en va, l’on épure, l’on va à l’essentiel. Une chance?

Possible qu’il faille accepter ce qui est. Attendre sans rien attendre. Grand exercice! Platon disait que «le beau est la splendeur du vrai». A tous, sans distinction, en ces temps particuliers, je souhaite de trouver la beauté.

Christian D’Amato, Fribourg

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