La Liberté

La Suisse a un rôle à assumer

Michel Diot, Matran

Publié le 24.01.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Israël pratique à Gaza un massacre de civils indiscriminé. Son gouvernement toujours plus composé d’extrémistes religieux n’a rien à envier au Hezbollah. La «riposte» des Houthis, supplétifs de l’Iran attaquant les cargos en mer et prétextant la solidarité avec les Gazaouis, n’est qu’un règlement de comptes entre Iran et Israël. Le canal de Suez ainsi bloqué, c’est plus l’Egypte qu’Israël qui est touché par la perte des taxes de transit.

Notre ministre des affaires qui lui sont étrangères insulte l’UNWRA et une minorité du parlement a voulu couper les vivres de cette institution onusienne dédiée aux réfugiés palestiniens au rôle incontournable comme l’est le CICR dans la région. Il faudrait au contraire augmenter ces soutiens financiers. La Suisse doit rejoindre la Norvège et le Qatar qui cherchent à résoudre la question. Ce triumvirat pourrait lancer une conférence, invitant tout intervenant de bonne volonté, juif, israélien, arabe, civil, politique et ONG. Au préalable, un cessez-le-feu doit être exigé des belligérants. Il faut travailler à une solution à long terme pour ramener une paix et une cohabitation durables.

Depuis près de soixante jours, à al-Arish en Egypte, le PHA Dixmude de la marine française a permis de soigner plus de 1000 enfants et adultes. Avec 80 médecins à bord du Service de santé des armées actifs dans cet hôpital flottant de 750 m2. D’autres comme le navire italien Vulcano l’ont rejoint. Le DDPS (Département de la défense) devrait dégager du personnel médical de l’armée suisse: ce serait une riche expérience pour lui.

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