La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Quand l’Eglise se méfiait de la montagne

Traditions • Croix, chapelles, prière des armaillis, messes sur l’alpe: l’Eglise semble avoir été présente de tout temps dans nos montagnes. En fait, cette idylle est tardive, la méfiance ayant longtemps prédominé. L’abbé Rime raconte.

Au cours du XXe s., l’image des armaillis a radicalement changé aux yeux de l’Eglise, qui voyait souvent autrefois dans les alpages des lieux de perdition. © GLASSON, MUSÉE GRUÉRIEN/JACQUES RIME/DR
Au cours du XXe s., l’image des armaillis a radicalement changé aux yeux de l’Eglise, qui voyait souvent autrefois dans les alpages des lieux de perdition. © GLASSON, MUSÉE GRUÉRIEN/JACQUES RIME/DR

Propos recueillis par Pascal Fleury

Publié le 23.11.2014

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Curé de Grolley et de Courtion, l’abbé Jacques Rime est un passionné des Alpes fribourgeoises et des traditions qui y sont perpétuées. Dans l’ouvrage «Bergers des âmes au pays des armaillis» (Ed. Cabédita, 2014), qui vient de paraître, il met en lumière les rapports évolutifs de l’Eglise avec la montagne, dans une perspective à la fois historique, religieuse et culturelle. Rencontre.

- Avec ses croix, ses chapelles, ses messes, l’Eglise est bien présente dans les montagnes. Cela n’a pas toujours été le cas…

Jacques Rime: La montagne est de ces lieux qui peuvent véhiculer des idées préconçues. En étudiant les relations entre l’Eglise et la montagne à travers les siècles, on observe que certaines traditions, qu’on croyait ancestrales, sont en fait assez ré

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11