Bol de provoc’ positive à Shanghai
patricia michaud, shanghai
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«Shanghai, c’est le nouveau «Wild West» à de nombreux égards. Les frontières de son identité, et du possible, sont en cours de définition: la ville change tous les jours.» Fascinée par ce mouvement continu, l’artiste texane Kathryn Gohmert a décidé il y a 4 ans de faire ses valises et mettre le cap sur la mégalopole chinoise.
Cette année, coup de bol pour la plasticienne de 28 ans: le numéro un mondial de l’horlogerie, Swatch, a lancé son programme de soutien aux artistes internationaux, sous la forme de la mise à disposition de logements-ateliers dans la ville aux vingt-trois millions d’habitants. Ni une ni deux, Kathryn a sauté sur cette occasion en or de se consacrer pendant plusieurs mois à ses œuvres, loin des préoccupations financières.
Lieu d’émulation
Désormais, la jeune femme est (très) confortablement installée dans l’une des 18 chambres du Swatch Art Peace Hotel, imposante bâtisse située à l’angle du Bund – avenue historique faisant face à la skyline fu