«Il y va de la cohésion nationale»
Médias • Alors que s’achève une année difficile pour la Société suisse de radiodiffusion, son patron, Roger de Weck, se confie sur ses futurs défis. Et sa mission de service public.
Rachel Richterich
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L’année de tous les dangers. Ainsi pourrait-on résumer 2015 pour la Société suisse de radiodiffusion (SSR). D’abord atteinte dans ses finances, après une décision du Tribunal fédéral qui la prive de la TVA sur la redevance. Contrainte d’économiser 40 millions de francs, elle taille dans son offre et ses effectifs - 250 postes sont menacés, dont 74 en Romandie. Bousculée au plan idéologique aussi, lors d’une campagne sur une généralisation de la redevance qui a cristallisé un profond malaise sur son mandat de service public. Le timide «oui» du peuple n’a que confirmé la nécessité d’un débat, prévu au parlement l’an prochain. Le directeur général du groupe, Roger de Weck, se confie sur ces difficultés et celles à venir, dans son bureau au dixième é