Sur les étals des supermarchés suisses, Cailler joue des coudes avec Lindt. Mais à l’étranger, le chocolat produit à Broc n’arrive pas à exister face à son concurrent zurichois. Cette réalité frappe plus d’un spécialiste de l’agroalimentaire. «Hors de Suisse, on ne voit pas Cailler dans le commerce de détail», observe Patrick Hasenböhler, analyste chez J. Safra Sarasin. Une discrétion d’autant plus surprenante que Cailler est propriété d’un géant de l’exportation, doté d’une force de frappe considérable sur les marchés mondiaux: le groupe Nestlé.

Le numéro un mondial de l’alimentation, qui chapeaute des marques comme Kit Kat ou Smarties, est certes un poids lourd du chocolat. Mais son nom n’est pas associé à des chocolats haut de gamme vendus par