Quand la finance se met au vert
Climat • La planète se réchauffe, au point que les titres boursiers liés à l’énergie fossile pourraient fondre eux aussi. A 200 jours de la conférence de Paris sur le climat, la finance fait le point.
Thierry Raboud
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Alors que la Terre ne cesse de se réchauffer, les investisseurs commencent à avoir des sueurs froides. Les experts s’accordent à le dire: les actifs liés au secteur des énergies fossiles risquent de fondre aussi vite que la calotte glaciaire. En cause, l’objectif d’une augmentation de la température limitée à 2 °C d’ici à la fin du siècle, mentionné dans l’accord sur le climat signé à Copenhague en 2009. Pour y parvenir, 80% des réserves fossiles existantes devraient rester sous terre… enterrant par là même l’avenir des valeurs boursières qui s’y rattachent. Pour mieux se préparer à la prochaine conférence de Paris sur le climat, qui pourrait accoucher d’un accord contraignant, la communauté financière s’est réunie vendredi dans la capitale française