Emploi »   Les employés en Suisse sont toujours plus mécontents de leurs salaires et de leurs horaires de travail. Stress et sécurité de l’emploi préoccupent également les salariés.

«Toujours plus de stress et d’épuisement émotionnel sont aujourd’hui une réalité pour la plupart des employés», a expliqué hier Gabriel Fischer, responsable de la politique économique de Travail.Suisse, devant la presse à Berne.

Sur le plan salarial, près de 60% des personnes interrogées dans le cadre du baromètre des conditions de travail 2016 de l’organisation syndicale considèrent leurs revenus comme inappropriés par rapport à leurs prestations. «Cela peut-être dû, d’une part, aux exigences plus élevées et, d’autre part, aux augmentations relativement faibles des salaires réels ces dernières années», poursuit l’association Travail.Suisse.

Les dimensions «stress» et «charge psychique» obtiennent respectivement 42 et 45 points sur 100. Il s’agit des plus mauvais résultats de l’étude. Le présentéisme, soit le fait de travailler malgré la maladie, affiche, comme en 2015, la troisième plus mauvaise note (51 points).

Les individus questionnés évaluent, par ailleurs, comme insuffisantes les mesures prises en matière de promotion de la santé et de la formation continue. Ainsi, presque la moitié des sondés se plaignent de ne pas être encouragés à réaliser une formation continue.

Les salariés déplorent aussi le fait qu’ils peuvent de moins en moins organiser eux-mêmes leurs horaires de travail. ATS