«Syndicom met de l’huile sur le feu»
Le président du conseil d’administration de La Poste, Urs Schwaller, justifie la stratégie du géant jaune qui vise à supprimer un tiers des guichets traditionnels, avec une forte pression mise sur les emplois
propos recueillis par Christiane Imsand
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Réseau postal » La Poste se porte bien. Ses bénéfices lui permettent d’investir 400 millions de francs par an dans l’adaptation de son offre et de verser 200 millions dans la caisse de la Confédération. Cette bonne santé a un prix: la disparition à court terme d’un tiers des bureaux de poste traditionnels et une forte pression sur les emplois. Les usagers se révoltent, les syndicats s’indignent, mais le président du conseil d’administration du géant jaune, le Fribourgeois Urs Schwaller, estime qu’il n’y a pas d’alternative. «Nous devons nous adapter au changement de comportement de la clientèle et à la digitalisation de l’économie.» Interview.
- La Poste a joué la transparence en octobre dernier en annonçant que 600 offices de poste traditionnels alla