Un bol d’air pour les entreprises
Franc fort • Les entreprises victimes de la parité franc-euro pourront recourir au chômage partiel. La mesure fait l’unanimité. Elle avait déjà été prise lors de la première chute des taux en 2011.
Christiane Imsand
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Le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann n’a pas l’habitude de se faire encenser par les partenaires sociaux. C’est pourtant arrivé hier. Il a fallu pour cela qu’il autorise l’assurance-chômage à verser une indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail due à la force du franc. Les syndicats et les organisations patronales applaudissent à l’unisson cette décision qui prend effet immédiatement. C’est la première mesure concrète propre à pallier, partiellement et temporairement, l’abandon du taux plancher vis-à-vis de l’euro.
La rapidité avec laquelle la décision a été prise tranche avec les déclarations prudentes du ministre de l’Economie. Depuis la crise provoquée par le retrait de la BNS, il ne cesse de répéter qu’il faut laisser le tem