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Elle rend leur splendeur aux vitraux

Corinne Gentizon exerce un métier rare. Cette habitante du Vully restaure les vitres des églises

Corinne Gentizon a grandi dans un milieu très catholique. C’est dans ce contexte qu’elle a pu confectionner un vitrail à l’âge de 6 ans. Depuis, la passion du verre ne l’a jamais quittée. © Alain Wicht
Corinne Gentizon a grandi dans un milieu très catholique. C’est dans ce contexte qu’elle a pu confectionner un vitrail à l’âge de 6 ans. Depuis, la passion du verre ne l’a jamais quittée. © Alain Wicht

Lise-Marie Piller

Publié le 20.07.2016

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Vallamand » Corinne Gentizon n’ose presque plus respirer. Avec son burin, elle casse la dernière partie de mastic qui retient encore un petit vitrail prisonnier. Doucement, très doucement, elle extrait le verre coloré de son encadrement. Il ne s’agirait pas de le casser bêtement, car il date du XVe siècle. Elle pose enfin le vitrail sur son échelle, alors qu’un puissant courant d’air soulève soudain ses cheveux. C’est ce qui se produit lorsque l’on enlève les fenêtres d’une église: un appel d’air.

Domiciliée à Vallamand, Corinne Gentizon est peintre verrière, c’est-à-dire qu’elle restaure des vitraux. Un métier rare, qui ne compte qu’une poignée de professionnels en Suisse. Travaillant dans le

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