En trois mois, un cas de radicalisation
Avec son nouveau bureau de prévention, Winterthour se défend d’être un haut lieu du djihadisme
ARIANE GIGON, WINTERTHOUR
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Islamisme radical » La sixième ville du pays, Winterthour, a réagi aux critiques contre sa supposée inactivité face au recrutement de djihadistes sur son sol. Un nouveau bureau de prévention de l’extrémisme et de la violence est à l’oeuvre depuis trois mois. Le travail peut porter ses fruits, selon l’expert Samuel Althof. Mais il faudrait que l’existence du bureau soit garantie à long terme.
«Nous ne voulons ni banaliser ni dramatiser le problème», a expliqué hier le conseiller municipal Nicolas Galladé (ps), en charge des affaires sociales. «Mais le problème du djihad existe partout, quoique de manière moindre en Suisse par rapport à d’autres pays. Il n’est pas propre à notre ville.» C’est pourtant l’image qui avait commencé à coller à la peau à la ville