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Entre Ibsen et Fillon

joséphine de weck

Publié le 22.02.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

le mot de la fin

Dernièrement, je jouais dans la pièce de théâtre Une Maison de poupée écrite par Henrik Ibsen en 1879. Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire, mais un des points fascinants de cette pièce est la question de la justice. En résumé, une femme pour sauver la vie de son mari gravement malade a contracté un emprunt sans son accord, chose interdite à cette époque. Menacée par l’homme envers qui elle est endettée et qu’elle a floué, elle cherche une solution afin que son mari n’apprenne pas qu’elle lui a menti. Elle passe par de multiples phases, songeant tantôt au suicide tantôt à tout avouer à son époux. Il y a tout de même une chose qui lui donne de l’espoir, c’est qu’elle ne peut pas croire qu’un acte d’amour – sauver son mari – puisse être condamnable par la justice. Deux conceptions de la justice s’affrontent, celle du cercle intime où un acte de bravoure est juste, et celle de la société où faire un faux est criminel.

Combien de fois le système peut nous

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