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Castro vu de Suisse, héros puis tyran

La diplomatie et la presse helvétiques ont d’abord admiré le LÍder Máximo avant de décrier le tyran.

Entre la prise de pouvoir en 1959 et l’hommage rendu depuis ce week-end, la popularité du Lider n’a jamais baissé.
Entre la prise de pouvoir en 1959 et l’hommage rendu depuis ce week-end, la popularité du Lider n’a jamais baissé.

IVO ROGIC*

Publié le 30.11.2016

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Cuba » Même mort, Fidel Castro continue de diviser. Chef providentiel ou bourreau impitoyable, homme d’action et étatiste hétérodoxe, stratège machiavélique et orateur roi de l’improvisation, Robin des Bois ou Grand méchant loup, le Lider Maximo n’a jamais laissé indifférent. Y compris en Suisse.

1 La fabrication du mythe

La diplomatie helvétique suivait déjà Fidel Castro quand il n’était encore qu’un jeune juriste luttant contre la dictature cubaine. En 1953, à la suite de l’échec de l’attaque de la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba, Ernst Schlatter, l’ambassadeur de Suisse à La Havane, informe le Département politique fédéral (DPF, devenu depuis les Affaires étrangères) de l’arrestation de ce «technicien de la révolution&raq

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