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Faut-il Parler avec les djihadistes?

Réseaux sociaux et conflit en Irak et en Syrie • Grâce aux réseaux sociaux, des chercheurs du King’s College de Londres communiquent avec les combattants partis en Syrie ou en Irak et collectent des informations les concernant. Près de 700 djihadistes ont été répertoriés.

SONIA DELESALLE-STOLPER

Publié le 07.07.2015

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Reportage à LONDRES

Ils parlent à l’oreille des djihadistes. Engagent sur le Net des discussions parfois surréalistes avec ces hommes déterminés qui ont tout quitté, laissant derrière eux familles et amis, et qui, entre les mots, sont menaçants, voire effrayants. Certains sont presque drôles et d’autres encore totalement perdus. Jour après jour, et parfois même la nuit, ces quatre universitaires londoniens de l’ICSR (International Centre for the Study of Radicalisation and Political Violence) et leurs huit assistants de recherche, des étudiants, classent et recoupent les informations recueillies sur les réseaux sociaux.

Age, nom ou pseudonyme, origine ethnique, géographique, converti ou pas, milieu social, éducation, famille, organisation terroriste à laquelle ils sont affiliés, tout est soigneusement consigné. «Cert

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