Gênes renaît de ses cendres
Deux ans après l’effondrement du pont Morandi, qui a fait 43 victimes, l’Italie s’apprête à tourner la page avec l’inauguration d’un pont construit en un temps record
Ariel F. Dumont, Rome
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Italie » La cérémonie devait être à la fois sobre et grandiose avec quelque cinq cents invités et l’hymne national. Et tandis que le chef de l’Etat, Sergio Mattarella coupait le ruban, la patrouille acrobatique survolait le pont en dessinant dans le ciel une grande croix rouge sur fond blanc, symbolisant le drapeau de saint Georges, le patron de Gênes. En début de soirée, le président de la République a rencontré les proches des victimes qui ont refusé de participer à la cérémonie. «Ce pont ne nous appartient pas, il représente la continuité avec le pont Morandi et le traverser sera extrêmement difficile et douloureux», explique Egle Possetti, président du comité des familles des victimes.
Gênes tente de relever la tête
Leur absence s’explique aussi par le fa