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L'or noir du djihad se vend bien

État islamique • La machine de guerre terroriste carbure au pétrole. Du brut exporté clandestinement via la Turquie finirait dans des raffineries européennes. La Suisse semble épargnée.

Thierry Jacolet

Publié le 02.10.2014

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Après les bâtiments, l’artillerie et les chars d’assaut, au tour des raffineries artisanales de l’Etat islamique (EI) d’être les cibles de la coalition internationale. Depuis quelques jours, les raids aériens rayent de la carte une à une les installations pétrolières de l’organisation terroriste. Le but? Assécher sa principale source de revenu: l’or noir.

Ce qui n’empêche pas l’écoulement de ces hydrocarbures dans les marchés régionaux, voire mondiaux. Ils approvisionnent même plusieurs pays européens, comme l’a affirmé la Tchèque Jana Hybaskova, ambassadrice de l’Union européenne en Irak. Tentative d’éclairage dans l’opacité d’un marché noir taché de sang.

1. Que fait l’Etat islamique de son pétrole?

Dans ce monde de brut, les te

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