La facture du Brexit va se payer cash
Economie » Livre sterling et place financière anémiques: tels devraient être les effets secondaires du vote de jeudi.
Propos recueillis par Pierre-André Sieber
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Avec la victoire des pro-Brexit, l’Union européenne (UE) perd non seulement un poids lourd politique mais aussi économique: le Royaume-Uni représente 15% de l’économie de l’UE. Les explications de John Plassard, directeur adjoint chez Mirabaud Securities.
Interviewé avant ce vote historique, Philipp Hildebrand, ancien président de la Banque nationale suisse (BNS), disait que la pire conséquence du Brexit serait l’incertitude. Partagez-vous cette opinion?
John Plassard: Oui. L’incertitude est d’autant plus forte que, depuis l’assassinat dramatique de la députée britannique pro-européenne Jo Cox, les indices avaient progressé en moyenne de 7% et la livre sterling de plus de 4% face à l’euro. Il y a deux types d’incertitude actuellement, politique bien évidemment, renforcée par la dé