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Le scandale des prélèvements forcés

Publié le 19.06.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Chine » Les services spécialisés chinois poursuivent la pratique très critiquée des prélèvements forcés d’organes.

Le prélèvement forcé d’organes continue d’être pratiqué «dans toute la Chine» et les membres du mouvement spirituel Falun Gong en sont «probablement» les principales victimes, affirme un rapport présenté hier à Londres par un groupe spécialisé sur la question. Le rapport émane de China Tribunal, un groupe de juristes et de chercheurs se présentant comme un «tribunal indépendant» et mis en place par la Coalition internationale pour mettre fin aux abus des transplantations en Chine (ETAC).

Ce «tribunal indépendant» déclare «à l’unanimité, et au-delà de tout doute raisonnable, que le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers d’opinion est pratiqué depuis longtemps en Chine et concerne un nombre très important de victimes».

Présidé par l’avocat britannique Geoffrey Nice, le groupe affirme que les adeptes du Falun Gong constituent «probablement» la source d’approvisionnement de ces prélèvements forcés.

China Tribunal appuie notamment ses conclusions sur le nombre de transplantations d’organes et les temps d’attente extraordinairement courts en Chine, incompatibles selon lui avec les capacités d’un système basé sur les dons d’organes. Les adeptes du Falun Gong, mouvement interdit en Chine en 1999, dénoncent régulièrement ces pratiques dont ils se disent victimes. ATS/AFP

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