Londres fait des yeux de velours à l’UE
La première ministre britannique, Theresa May, tente de rassurer les Européens. L’UE reste méfiante
Tanguy Verhoosel, Bruxelles
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Brexit » La première ministre britannique, Theresa May, a vaille que vaille tenté hier de regagner la confiance de ses futurs ex-partenaires de l’Union européenne, en écartant le spectre d’un Brexit dur ainsi qu’en leur promettant de payer la facture du Brexit, de garantir les droits de leurs ressortissants vivant au Royaume-Uni et d’éviter l’érection d’une nouvelle «frontière dure» entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Elle n’a pas entièrement convaincu.
A quelques jours de l’ouverture du 4e cycle de négociations sur le Brexit, lundi à Bruxelles, Theresa May a prononcé hier à Florence – la capitale italienne de la Renaissance n’a pas été choisie par hasard – un discours très attendu sur sa vision de l’avenir des relations entre le Royaume-Un