Italie »   Le recensement des Roms voulu par le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, vice-premier ministre et patron de la Ligue (extrême droite), suscitait hier l’indignation de l’opposition et le malaise jusqu’au sein de son propre camp.

Pressée de questions sur le sujet, la Commission européenne a rappelé hier qu’on ne pouvait pas, «en règle générale, expulser un citoyen européen sur la base de critères ethniques». Mais les réactions les plus vives aux déclarations de M. Salvini sont venues d’Italie, y compris au sein du nouveau gouvernement populiste. L’autre vice-premier ministre Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), a ainsi rappelé que le recensement d’une partie de la population sur une base ethnique était contraire à la loi italienne. ats/afp