Un nouveau petit répit pour Athènes
Grèce Face à un Alexis Tsipras victorieux, les créanciers européens veulent laisser la porte ouverte à de nouvelles négociations. Mais la marge de manœuvre s’est encore réduite.
Thierry Jacolet
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Alors que les Grecs dansaient le sirtaki dimanche soir après le référendum, leurs créanciers se serraient aussi les coudes, mais pour faire bonne figure. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel se sont rencontrés hier soir en tête-à-tête pour trouver une solution à ce casse-tête grec, après le refus en vote populaire des propositions de ses bailleurs de fonds. Le couple franco-allemand, qui mène les discussions avec le premier ministre grec Alexis Tsipras, souhaite relancer un nouveau round de négociations.
Même si en coulisses, Angela Merkel, tenante de la ligne dure face à Athènes, enrage après l’affront. Moins intransigeant, François Hollande a joué en vain les traits d’union la semaine passée, se plaçant en porte-à-faux avec la chanceli&egr