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Une prison de migrants bombardée

Le raid aérien à Tripoli, qui a fait au moins 60 morts, pourrait constituer un crime de guerre, selon l’ONU

Célian Macé

Publié le 04.07.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Libye » Personne n’a publié la liste de leurs noms, ni même leurs pays d’origine. Morts anonymes de l’interminable guerre civile libyenne. Dans la nuit de mardi à mercredi, au moins 60 «migrants» – c’est tout ce qu’on connaît de leur identité – ont été tués dans le bombardement de leur centre de détention, à Tajoura, dans la banlieue est de Tripoli, selon les estimations de Médecins sans frontières. Ils étaient 120 parqués dans ce hangar, 600 en tout détenus sur l’ensemble du site.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a demandé «une enquête indépendante sur les circonstances» de la frappe. «Ce carnage ignoble et sanglant (…) pourrait constituer un crime de guerre», a indiqué Ghassan Salamé, l’envoyé spécial des Nations Unies en Libye, qui a appelé la communauté internationale «à condamner ce crime et à imposer les sanctions appropriées à ceux qui ont mené cette opération en violation flagrante du droit international humanitaire».

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