La Suisse manque de visibilité en Chine. Ce qui lui fait défaut? Une vitrine à la mesure des échanges commerciaux grandissants entre la Chine et la Suisse. Une tour d’une hauteur de 150 mètres par exemple. C’est le projet imaginé par l’ambassadeur de Suisse en Chine, Jean-Jacques de Dardel, et porté par des investisseurs suisses. Son nom? Le Swiss House Beijing. Il doit faire office de vitrine de la vitalité de l’économie et de la technologie suisses au centre de la capitale.

«Il nous faut un lieu de référence qui attire l’attention des Chinois», insiste Jean-Jacques de Dardel, courroie de transmission du projet. «Malgré la qualité de nos produits et notre présence, nous manquons de profil dans cet immense pays. Nous n’atteignons pas de masse critique pour représenter quelque chose de bien visible pour les Chinois.&r