L’Allemagne donne le ton sur le continent européen…
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«L’actualité française est un peu plus médiatisée en Suisse romande que ce qui touche à l’Allemagne. Il s’y passe pourtant beaucoup d’éléments pouvant fortement influencer nos vies.
Angela Merkel, jusqu’alors la personne la plus importante, est devenue pour certains la femme la plus détestée pour avoir ouvert son pays à la misère du monde; elle a donné l’espoir à des millions de désespérés de venir en Europe. Elle obtiendra probablement un Prix Nobel.
En revanche, elle a détruit son parti, la CDU, et ranimé l’esprit national de l’extrême droite qui sommeillait, qui a maintenant des chances de devenir le deuxième parti d’Allemagne. Ce pays a donné le ton aux extrêmes droites de l’Europe.
Des pays de l’Est érigent des murs et barricades pour contenir le flot migratoire. Juncker, complètement perdu dans ce dilemme, menace ces pays de les faire sortir de l’Union, qui a besoin d’un chef réformateur.
L’Angleterre, qui avait probablement prévu ce scénario, a présenté sa révérence à l’Union – il ne faut pas oublier que des milliers de soldats britanniques sont morts en Europe pour sauvegarder nos libertés. Personne à Bruxelles ne se demande les raisons du Brexit…
Nous petits Suisses nous choisissons le plus mauvais moment pour négocier avec Bruxelles. Pour l’instant, presque tous les pays de l’UE se moquent des accords de Schengen. L’économie de l’Europe marche bien, mais si une crise devait avoir lieu, il faudrait serrer les budgets, trouver les coupables et attention les dégâts…
Hubert Mayer,
Marly