«Ce 21 mai, nous sommes appelés à voter sur l’avenir énergétique de notre pays et des générations futures. La Stratégie 2050 propose une efficacité énergétique réelle ainsi que le renforcement des énergies renouvelables indigènes.

L’objectif? Une transition raisonnable pour sortir du nucléaire pas à pas. Le coût? Une augmentation de 1,5 à 2,3 centimes par kWh. Soit, selon le Conseil fédéral, 40 francs de plus par année pour un ménage de quatre personnes.

Ce projet nous permettra de maîtriser la consommation, de diminuer notre coûteuse dépendance envers l’étranger et de décarboniser l’économie. Les investissements pour l’assainissement et l’innovation profiteront aux entreprises et à l’emploi.

Fribourg et ses barrages sont gagnants. Le projet prévoit un soutien financier pour ces installations, qui fournissent 60% de l’énergie produite en Suisse, au moment où le prix de l’énergie sur le marché est très bas et met en péril nos grandes centrales hydroélectriques.

Selon les calculs des op­posants, un ménage de quatre personnes payerait 3200 francs de plus par an. Ce chiffre n’est pas sérieux! Il se fonde sur une estimation de tous les investissements dans la branche et non des seuls coûts supplémentaires de la Stratégie 2050. Quid en cas de statu quo? Les référendaires se gardent coupablement de nous le dire.

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Le 21 mai, ne nous laissons pas intimider par de faux chiffres. C’est pourquoi nous choisissons d’investir dans l’avenir!

Simon Murith, 
Blaise Fasel, 
cons. généraux PDC, 
Fribourg