La Liberté

Le monde peint en noir et blanc

Publié le 02.07.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Tout jugement sommaire et global est erroné, car il mutile la vérité. La mort brutale et tragique de George Floyd à Minneapolis a conduit à la mise en accusation tout aussi brutale et sans discernement de la police en général et à la propagation de l’idéologie antiraciste qui entend imposer sa vision du monde en noir et blanc.

Les militants de cette idéologie prennent immédiatement parti, sans nuance et sans analyse des faits pertinents, pour ce qui leur semble juste. En affirmant péremptoirement qu’ils ont raison envers et contre tous, ils divisent les diverses communautés.

Tout ce qui ne répond pas à leurs critères politiques ou moraux doit être éliminé de l’espace public ou gommé des livres d’histoire. Ils déboulonnent des statues de personnages du passé, mais ils en conservent le socle pour y ériger celle de George Floyd qu’ils encensent comme martyr et homme de bien, en passant sous silence les zones d’ombre de son parcours.

Une militante demande de «revoir l’histoire de l’Afrique», ce qui «permettra d’enlever les mauvaises conceptions qui entourent le peuple noir» (La Liberté du 22.6). Excellente idée! Elle apprendra alors à quel point des Africains sont intolérants dans leurs incessantes luttes interethniques.

Fléau de l’Afrique, les actes dirigés contre d’autres ethnies sont visés par la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (en vigueur en Suisse depuis 1994), ce qui devrait interpeller les Noirs qui grossissent les foules antiracistes en Occident.

Jacques Droux, Estavayer-le-Lac

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