Le Sleep-In soumis à un ultimatum
Malley • Les Municipalités de Lausanne et de Renens s’impatientent de voir le jardin du centre d’accueil évacué des migrants qui l’occupent depuis un mois. La capitale vaudoise menace de lui couper les vivres.
Juliette Müller
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Les veilleurs du Sleep-In, structure d’accueil de nuit d’urgence située dans le quartier de Malley, font de la résistance. Ils estiment qu’ils n’ont pas à porter la responsabilité de l’absence de solutions d’hébergement pour les cinquante sans-abri qui dorment quotidiennement autour de la maison depuis plus d’un mois (notre édition du 10 juillet). L’association qui gère le Sleep-In est menacée de se voir couper les vivres si elle ne se conforme pas à l’ultimatum des autorités communales.
Le 31 juillet, l’association a reçu deux courriers recommandés. Le premier, de la Municipalité de Renens, les somme de mettre un terme au campement illégal dans les plus brefs délais et de collaborer avec la police, car la parcelle se situe sur cette commune. Dans la deuxième missive, la Municipalité de