La Liberté

M. Cassis et le peuple suisse

Publié le 23.09.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

«Non, M. Ignazio Cassis n’est pas le candidat du peuple (lire LL du 18 septembre, «Ignazio Cassis, candidat du peuple»: un sondage de la presse dominicale indique que la majorité des sondés voteraient pour lui). Ambitieux à l’ego luminescent d’«égoactivité», il bouffe à tous les râteliers, pourvu que ça rapporte! Et que ça fasse reluire son nombril.

Supporter inconditionnel d’une droite radicalement libérale, pure et dure… il est de ceux qui pendant vingt ans ont mis les pieds contre le mur pour empêcher toute réforme de l’AVS; de ceux qui se proclament aujourd’hui les seuls ­défenseurs des laissés-pour-compte, de la justice sociale – comme quoi entre extrêmes, de la droite à la gauche, de la gauche à la droite, plus de frontière!

Il est de ceux qui veulent vous convaincre que leurs intérêts particuliers sont les intérêts de tous! Le privé: la solution à tous les problèmes. Il est encore de ceux qui nous ont déjà roulés dans la farine avec le Cassis de Dijon!

Cette fois, il n’a visé qu’une chose: assurer enfin, au Conseil fédéral, la majorité tant espérée d’une droite pour qui le bien commun n’est qu’une figure de style pour campagnes de votations ou d’élections, une belle formule qui s’évanouit dès qu’il s’agit d’affronter la réalité.

Non M. Cassis, vous n’étiez pas le candidat du peuple, et avec votre petit air Trump, vous ne serez que le délégué d’intérêts très sectoriels et d’une frange de nantis. Maintenant que vous êtes élu, puisse l’avenir démentir mon propos…

Pierre-Alain Bossel,

Villars-sur-Glâne

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11