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Des Marseillais dans les oreilles

Le matin, au Vallon des Auffes, les habitants vous content leurs vies et celle de la cité phocéenne

Des Marseillais dans les oreilles
Des Marseillais dans les oreilles
Agosta, qui fait honneur à la légendaire hospitalité du Sud, et Hugo le chien. En bas, 
­le château d’If et îles du Frioul, de Ratonneau et de Pomègues. © AML
Agosta, qui fait honneur à la légendaire hospitalité du Sud, et Hugo le chien. En bas, 
­le château d’If et îles du Frioul, de Ratonneau et de Pomègues. © AML
Le Vallon des Auffes, tantôt vert, tantôt bleu, mais toujours magnifique. © Alain Wicht
Le Vallon des Auffes, tantôt vert, tantôt bleu, mais toujours magnifique. © Alain Wicht
Des Marseillais dans les oreilles
Des Marseillais dans les oreilles

Aude-May Lepasteur

Publié le 30.08.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Vallon des Auffes »   C’est sans doute au réveil qu’il faut les prendre, les habitants du Vallon des Auffes. Sous le soleil déjà chaud, ils ne semblent pas encore amers. Au contraire, ils sont même chaleureux, prompts à débusquer l’étranger, à lui offrir «un café? Non? Alors un pastis? J’ai aussi du whisky…» Va pour le pastis. Après tout, il est déjà 10 h 15 et on ne saurait refuser par deux fois la légendaire hospitalité des gens d’ici. Agosta nous propose sa chaise en plastique. Au vu de son grand âge, on choisit de s’asseoir sur les deux marches d’escalier qui précèdent sa bicoque. On sirote le liquide laiteux, lové dans son verre autour d’un énorme et solitaire glaçon. Agosta nous raconte sa vie, qui le mena du Nord de l’Afrique au Sud de la Franc

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