Le chant marin de la Polynésie
Le territoire doit se découvrir par la mer, et non depuis la terrasse d’un hôtel de luxe sur pilotis
Aude-May Lepasteur
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Bateau » «Le vent se lève, il faut tenter de vivre», écrivait autrefois Paul Valéry. Et c’est bien vrai que lorsque s’aigrit le ciel, sur la mer bitumeuse, on se sent le cœur inquiet. L’âme empoissée peine à s’élever. La Polynésie nous prend dans son souffle et l’on aspire ses soupirs, rendu muet par l’esprit du temps.
Mais quand au matin le soleil se lève dans un azur où ne moutonnent plus que d’épars nuages blancs, que les flots révèlent leurs profondeurs turquoise gorgées de vie, c’est plutôt «Tahiti, Tuamotu, Equateur, méridien», comme disait Didier Barbelivien. La Polynésie alors se fait joyeuse, légère, et facile. Bref, elle vous en met plein les mirettes.
L’enfer au paradisPrendre l’avion p