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Une aire habitée depuis déjà 5000 ans

Trois millénaires avant Jésus-Christ, une civilisation néolithique peuplait l’aire d’autoroute de Caissargues

La Dame de Caissargues habitait les lieux il y a 5000 ans. Aujourd’hui, l’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes. © Alain Wicht/La Liberté
La Dame de Caissargues habitait les lieux il y a 5000 ans. Aujourd’hui, l’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes. © Alain Wicht/La Liberté
La Dame de Caissargues (en bas, à droite) habitait les lieux il y a 5000 ans. Aujourd’hui, l’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes.
La Dame de Caissargues (en bas, à droite) habitait les lieux il y a 5000 ans. Aujourd’hui, l’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes.
L’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes. © Alain Wicht/La Liberté
L’aire de repos accueille plutôt des familles qui piquent-niquent à l’ombre des micocouliers ou des colonnes de l’ancien théâtre de Nîmes. © Alain Wicht/La Liberté
La Dame de Caissargues habitait les lieux il y a 5000 ans. © Alain Wicht/La Liberté
La Dame de Caissargues habitait les lieux il y a 5000 ans. © Alain Wicht/La Liberté
Une aire habitée depuis déjà 5000 ans
Une aire habitée depuis déjà 5000 ans

Nicolas Maradan

Publié le 14.07.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Aires d’autoroute (5/5) »   Cette semaine, La Liberté vous fait découvrir les aires d’autoroute les plus extraordinaires de France et de Suisse.

Remuée de senteurs du sud, lavande et bigaradiers en fleurs, l’atmosphère est suffocante. Un ciel gonflé de touffeur déchaîne quelques gouttes rageuses sur un orphéon de cigales dont le boucan couvre jusqu’au fracas de l’autoroute voisine. Un peu avare de son ombre, un olivier abrite un routier éreinté versant sur son visage le dernier décilitre d’une eau tiède qui coule sur son torse pour s’évanouir enfin au contact du goudron ardent. Entre Nîmes et Arles, l’aire de Caissargues n’a que peu de fraîcheur à offrir aux automobilistes en quête de repos.

La butte d’herbages jaunis héberge pourtant l’Homo sapiens depuis cinq mill&e

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