Un délicat chocolat au lait d’ânesse
Quand un confiseur vaudois s’entiche d’un antique élixir de beauté, cela donne de précieuses tablettes
Véronique Zbinden
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Nouveauté » Ils croyaient avoir tout inventé dans le registre du chocolat, les Suisses: le conchage (merci Rodolphe Lindt), l’introduction de poudre de lait dans la tablette (merci Daniel Peter), mais pourtant non… Il manquait à ce tableau une douceur dont on se tartinerait bien le corps, une volupté rare, la contribution du plus modeste des équidés. Mais reprenons.
A l’origine, l’entrepreneur italo-suisse Pierluigi Orunesu caressait l’idée de relancer une filière d’élevage et de valoriser le précieux lait d’ânesse. Oui, cet élixir de beauté dans lequel se prélassèrent Cléopâtre, l’épouse de l’empereur Néron Poppée et d’autres divas contemporaines et hollywoodiennes. Le même lait d’ânesse est vanté depuis Hippocrate, père de la m&eacut