«Je ne me sens pas Turc mais cuisinier»
Serkan Varli a repris, au début du mois, l’Auberge aux 4 Vents. Il y a déposé ses valises pour toujours…
stéphanie Schroeter
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Fourneaux » C’était son rêve. Il l’attendait. Comme un petit garçon patiente pour enfin recevoir son jouet préféré à Noël. Serkan Varli est un cuisinier qui monte, qui monte. Jusqu’à ce petit nuage sur lequel il flotte depuis qu’il a repris, au début du mois, l’Auberge aux 4 Vents. De ces nouvelles hauteurs, il dispose désormais d’une vue stupéfiante sur la ville de Fribourg. Ce qui ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre, bien ancrés dans sa cuisine.
Serkan, c’est le cinquième restaurant que vous reprenez. Vous essayez de battre un record?
Pas du tout (il rit)! Les changements ne sont pas toujours dus à la volonté du tenancier mais plutôt à certaines circonstances comme l’absence de places de parc ou des loyers trop élev&eacu