«Les gens ont des goûts classiques»
Benoît Risse a repris un magasin de fleurs en Vieille-Ville de Fribourg. Tendrement mais sûrement
stéphanie schroeter
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Fine fleur » Il a, comme qui dirait, la bougeotte. La preuve, à 31 ans seulement, Benoît Risse a déjà cumulé les jobs dans plusieurs villes romandes. Et puis, coup de tonnerre au début du mois de mai: il s’installe. Il prend racine du côté de la Vieille-Ville de Fribourg où ce fleuriste vient de reprendre un magasin, sorte de jardin des merveilles, qu’il cultive avec toute la douceur qui le caractérise. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à bouger, la fleur au fusil et un bouquet toujours à la main.
Benoît, pourquoi êtes-vous devenu fleuriste?
Je ne sais pas. Je n’ai jamais imaginé faire autre chose.
C’était donc votre rêve?
Oui. J’ai bien testé d’autres métiers qui avaient toujours un lien avec les plan