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«Tout le monde est égal face à l’objectif»

La dernière photo du Conseil d’Etat, c’est elle. Keren Bisaz ou quand les mirages deviennent réalité

«J’aime raconter des histoires. C’est un énorme privilège.» © Alain Wicht
«J’aime raconter des histoires. C’est un énorme privilège.» © Alain Wicht

stéphanie Schroeter

Publié le 23.01.2017

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Photo »   Elle adore les mirages. Même que c’est le nom de son studio ouvert il y a neuf ans et situé depuis un peu plus d’un an dans le quartier du Jura à Fribourg. Le talent, le dynamisme et le charme de Keren Bisaz, eux, sont pourtant bien réels. Tous comme les histoires que cette Américaine d’origine, installée depuis plus de vingt ans en Suisse, raconte à travers ses photos. Des tranches de vie, des instants du quotidien de familles, de particuliers mais aussi des campagnes de politiciens ou d’acteurs du monde économique capturés par l’objectif de cette femme polyvalente. Une reine de l’image qui, pour une fois, s’est installée devant la caméra, sans fard ni filtre pour notre plus grand plaisir.

Keren, comment une Américaine 
de Philadelphie est-elle devenue ­photographe à Fribourg?

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