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Dans le monde des avocats

L’avocat a frôlé le code. 
 © Joanna ­Pasquier
L’avocat a frôlé le code. 
 © Joanna ­Pasquier
Publié le 25.04.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

C’est tendance!

C’est dans ce monde de brutes que les avocats sont devenus incontournables. Durs à l’extérieur, doux dans leur chair, ils sont une main de velours dans un gant de fer. En toast ou en bureau, c’est vous qui choisissez.

L’avocat, très en vogue et pouvant s’obtenir un peu partout, est devenu un vrai luxe. Dès leur naissance, les avocats réfléchissent, mûrissent et grandissent entourés de feuilles. Vêtus d’une robe noire, ils viennent de loin. Ils arrivent fraîchement requinqués des pays chauds où il est possible de dorer sa peau au soleil toute l’année. Ils consomment sans calculer pour se désaltérer, parfois au détriment des autres. Ils sont transportés par bateau dont les barreaux des fenêtres font penser à celles d’une prison. Ils débattront et argumenteront entre eux afin d’être le premier à être choisi.

Au fil de sa longue et grande carrière, l’avocat se développe dans le but de pouvoir nous apporter toutes les choses dont nous avons besoin. Il est particulièrement intéressant car très économe en temps, mais est un grand dilapidateur d’argent. Les éléments apportés par l’avocat sont pratiquement tous digestes… sauf quelques-uns, qui peuvent rester en travers de la gorge. Les avocats aident au bon fonctionnement du cœur et vont permettre de redonner de l’énergie si les nouvelles sont bonnes. Ils aident à y voir plus clair dans certaines situations car ils possèdent des vertus pour protéger des maladies oculaires. On leur prête tant de bienfaits qu’ils prendront toujours notre défense, que ce soit contre des agressions internes ou externes.

Le noyau de cette plaidoirie est constitué d’un problème de français, une langue qui a regroupé deux termes différents sous le même mot, bien que leur étymologie ne se rejoigne pas. L’un vient du latin advocatus et l’autre vient de l’anglais avocado qui remonte lui-même au mot espagnol aguacate. Mais l’avocat dont il est ici question ne se décline pas au féminin et se fait également appeler «l’or vert»… Avez-vous deviné de quelle grosse ­légume il s’agissait? Joanna Pasquier

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