Parle-moi de ton art! » Gaëtan Gumy, 20 ans, en maturité commerciale à Fribourg, nous parle de sa passion: la trompette.

«J’ai commencé à jouer de la trompette à l’âge de huit ans environ. J’adorais les parties de trompette que je pouvais entendre dans les chansons que j’écoutais et voir défiler les trompettistes dans les fanfares: c’est principalement ce qui m’a donné l’envie de jouer. En plus, tous les membres de ma famille sont mélomanes et pratiquent un instrument depuis tout petits. C’était donc presque une évidence pour moi de m’y mettre également.

Je dois beaucoup à mon professeur Jean-Marc Bulliard, qui est derrière moi depuis une dizaine d’années. En plus de mes cours au conservatoire, j’ai intégré la fanfare d’Arconciel et me produis de temps en temps au sein d’un orchestre car je pense que la musique est faite pour être jouée à plusieurs. Pour moi, jouer de la trompette, c’est une manière de s’exprimer non pas avec des mots, mais avec des notes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la trompette se prête à tous les styles musicaux. On peut lui donner différentes couleurs, on a une certaine liberté pour laisser aller sa créativité. La trompette n’a rien de ringard, on peut vraiment jouer ce que l’on veut! Même si j’aime toucher à tous les genres, le classique reste ce que je préfère interpréter. Mon idole est d’ailleurs Maurice André, un fantastique trompettiste français classique qui a grandement contribué à populariser l’instrument durant toute sa carrière, jusqu’à sa mort en 2012. Je fais également du cornet, un instrument qu’on confond souvent avec la trompette. Il est plus petit et le jeu est plus rapide, plus souple. Il est populaire en brass ou en fanfare alors qu’on retrouve la trompette principalement en harmonie ou en orchestre, une des raisons pour lesquelles elle reste mon instrument de prédilection.»

Elsa rohrbasser