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Le régime chromatique: une semaine haute en couleur

Les menus du lundi (jour vert) et du vendredi (jour rouge) pour 
ce régime haut en couleur. © Elsa Rohrbasser
Les menus du lundi (jour vert) et du vendredi (jour rouge) pour 
ce régime haut en couleur. © Elsa Rohrbasser
Publié le 25.04.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

J’ai testé pour vous

Quelle idée m’est passée par la tête ce jour-là? Moi qui adore manger de tout et n’importe quoi, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, j’ai décidé de tester un régime. Mais pas n’importe lequel: le régime chromatique, s’il vous plaît!

Bon, avant toute chose, le régime chromatique, c’est quoi? Le principe est simple (a priori): on attribue à chaque jour de la semaine une seule couleur qui rythmera nos repas pour la journée. Une seule règle: on ne peut manger que ce qui est naturellement coloré (pas de colorant dans votre purée, désolé!)

Croyez-moi sur parole, ce n’était pas l’idée du siècle. Mis à part le défi culinaire, je n’y ai pas trouvé un grand intérêt. Au contraire, pour être franche, c’était d’un ennui mortel.

Tout d’abord, concocter le plan de ma semaine s’est révélé plus compliqué que prévu, car trouver sept couleurs avec lesquelles faire le déjeuner, le dîner et le souper n’était pas une mince affaire. Finalement, le plan serait le suivant: lundi le vert, mardi le blanc, mercredi le orange, jeudi le jaune, vendredi le rouge, samedi le noir et dimanche le rose. Ensuite, j’ai fait mes recherches.

Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire pour ne pas mourir de faim? A coups de smoothies matinaux, de repas de midi les plus copieux possible et de soupes avant de dormir, je pensais avoir trouvé la recette parfaite pour une semaine sympa. Je m’étais complètement fourvoyée. Après avoir concocté mes recettes, il me fallait faire des courses et, vous vous en doutez peut-être, la base de mon alimentation hebdomadaire devait tourner autour des fruits et légumes. Toute cette verdure signifie une facture bien salée.

C’est donc avec un goût amer que je commençais ma semaine chromatique. Et je n’avais encore rien vu! En plus d’avoir passé sept jours interminables à cuisiner, j’ai eu faim. La semaine rigolote s’est transformée en un enchaînement de frustrations perpétuelles. Moi, grignoteuse endurcie, je devais résister à l’appel incessant du frigo. Finalement, j’ai tenu le coup. Mais le lundi suivant, je me suis allègrement goinfrée toute la journée, et j’ai fini par un burger dégoulinant au Cyclo. Décidément, le régime, ce n’est pas pour moi. 

Elsa Rohrbasser

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