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« On se sent libre là-haut »

Sylvain Borne, étudiant âgé de 23 ans, revient sur sa passion pour le vol en planeur

Sylvain songe désormais de passer sa licence d'avion à moteur. © Leonardo Mariaca
Sylvain songe désormais de passer sa licence d'avion à moteur. © Leonardo Mariaca

LEONARDO MARIACA

Publié le 21.09.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport! » « J’ai toujours eu le nez en l’air. Mon papa est féru d’aviation et il m’a transmis le virus. Petit déjà, j’assemblais des maquettes d’appareils célèbres. Aussi dès mes 15 ans, j’ai rejoint la Patrouille Suisse virtuelle, un groupe de passionnés de simulation qui reproduit quasi à l’identique le programme de la célèbre équipe de voltige. On se retrouvait deux fois par semaine pour piloter en réseau nos F-5 virtuels.

C’est grâce à cette rencontre que j’ai été amené à ma première expérience de vol réel. En 2013, les membres du groupe m’ont proposé d’effectuer un vol d’initiation à l’aérodrome de la Gruyère. Sur place, l’instructeur m’a rapidement laissé les commandes du planeur biplace. Une fois les manettes en mains, les sensations étaient encore plus intenses que ce que j’avais imaginées.

Un planeur, c’est un aéronef sans moteur. Pour décoller, il a donc besoin d’un petit coup de pouce. Pour cela, on peut utiliser un treuil, qui enroule rapidement un câble afin de tirer l’appareil et de le propulser en l’air. On peut aussi le remorquer à l’aide d’un avion à moteur. C’est donc un sport assez technique. Pour obtenir sa licence, il faut avoir volé une trentaine d’heures, dont la majorité avec une instructrice ou un instructeur. Il n’y a pas vraiment d’âge requis pour débuter la formation, ceci dit il faut avoir minimum 14 ans pour voler seul à bord.

Une fois dans le ciel, le paysage est spectaculaire. Pour piloter, on utilise les masses d’air ascendant pour se maintenir en vol. Il faut donc être très observateur : les nuages, le soleil, le vent, la topographie, tout entre en ligne de compte. On a un peu le sentiment de comprendre ce que peut ressentir un aigle. Il n’y a plus de limite, on peut aller n’importe où. C’est cette sensation qui m’a poussé à prendre des cours de pilotage auprès du groupe de vol à voile de la Gruyère. On se sent libre là-haut. »

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