La Liberté

«Se dépenser physiquement et forger son mental»

Jouer au ­football ­américain en Suisse, cela permet ­d’ajouter à 
nos paysages ­idylliques 
un soupçon d’Amérique. © Andreas 
P. Maier
Jouer au ­football ­américain en Suisse, cela permet ­d’ajouter à 
nos paysages ­idylliques 
un soupçon d’Amérique. © Andreas 
P. Maier
Publié le 28.02.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

Parle-moi de ton sport !

Léon, 16 ans, collégien et membre des SFU Phénix, nous emmène dans l’univers du football américain, un sport méconnu en Suisse.

«J’ai commencé ce sport d’origine américaine grâce à un ami, et depuis il m’est difficile de m’imaginer ne pas le pratiquer chaque semaine. Le but du football américain est simple: amener la balle dans le camp de l’équipe adverse afin de marquer des points. Onze joueurs évoluent sur le terrain; moi, je joue au poste du wide receiver. Mon rôle est de me frayer un passage entre les adversaires, attraper la balle et continuer le plus loin possible. Le football américain est un sport d’équipe: si quelqu’un commet une faute ou ne s’implique pas à 100%, c’est tout le groupe qui est pénalisé. Il faut donc toujours être prêt à donner le meilleur de soi-même. C’est un sport très stratégique, dans lequel il est nécessaire de beaucoup réfléchir.

Bien que certains le croient, le football américain ne s’apparente pas du tout au rugby. Nous avons davantage de protections et notre ballon est moins arrondi. Les rugbymen, quant à eux, sont obligés de sauter avec le ballon sur le sol pour marquer dans la zone et leur jeu s’arrête moins souvent.

Je m’entraîne au minimum deux fois par semaine. Nous commençons par un échauffement, constitué par exemple de sprints et de pompes. Ensuite, nous nous entraînons en fonction de notre poste, et finalement nous terminons par de petits matches. La musculation n’est pas obligatoire dans notre club mais elle est fortement conseillée, car quand nous regardons à qui nous avons affaire, nous ne faisons pas les malins!

Dans mon club des SFU Phénix, à Bulle, chacun s’entraide, et l’ambiance est animée par un bon nombre de blagues. A côté de la rigolade, nos entraîneurs trouvent également toujours un moyen pour nous permettre de dépasser nos limites. Jouer au football américain, c’est donc se dépenser physiquement, mais aussi forger son mental.» Océane Gachoud

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