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Edmond Kaiser indigné et tendre

Textes inédits • Un livre redonne la parole au cinglant fondateur de Terre des hommes et de Sentinelles. Deux de ses proches collaboratrices, à l’origine de cette publication, se souviennent.

Echange de regards: Edmond Kaiser, quelques jours avant sa mort dans le sud de l’Inde en mars 2000, tient une petite sauvée de l’infanticide à laquelle elle était destinée, parce que fille. © www.sentinelles.org
Echange de regards: Edmond Kaiser, quelques jours avant sa mort dans le sud de l’Inde en mars 2000, tient une petite sauvée de l’infanticide à laquelle elle était destinée, parce que fille. © www.sentinelles.org

Florence Michel

Publié le 02.09.2015

Temps de lecture estimé : 8 minutes

La toute petite pièce, dans les locaux de la fondation Sentinelles à Prilly (VD) qui fête ses 35 ans, a été le dernier bureau d’Edmond Kaiser pendant quelques mois, à la fin de sa vie. C’est là, autour d’une table, que Hoda Dubray et Amélia Jeandrevin, qui ont travaillé pendant près de trente ans avec Edmond Kaiser, reçoivent «La Liberté». Avec leur collègue Carmen Schindler, elles ont pris l’initiative de faire publier des textes inédits où la voix du célèbre indigné se refait entendre, quinze ans après sa mort. Cinglante, lyrique et pleine d’humour. «Pour redonner chair à Edmond, le rendre vivant et le transmettre à ceux qui ne l’ont pas connu, aux jeunes.»

Edmond Kaiser s’est éteint à 86 ans, le 4 mars 2000, à Coimbatore en Inde du Sud.

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