La Liberté

Des échanges humains avant tout

Bertrand 
a tissé de forts liens avec 
la population locale. © Annick Ramseyer
Bertrand 
a tissé de forts liens avec 
la population locale. © Annick Ramseyer
Publié le 19.09.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ta cause ! » Grâce à l’association Remus et Romulus Suisse qui soutient logistiquement un orphelinat au Cameroun, Bertrand Neubert, 22 ans, a effectué cet été un mois de volontariat avec Annick Ramseyer, une autre Fribourgeoise. Il raconte.

«L’orphelinat Main dans la Main de Douala organise chaque année une colonie de vacances. Il cherchait des animateurs pour le mois de juillet 2017 et, comme je connais le président de l’association, je me suis mis à disposition. J’ai été préparé avant le départ car j’ai eu plusieurs rendez-vous avec l’association pour organiser le voyage et savoir ce dont on aurait besoin comme matériel. Par ailleurs, comme le président était déjà allé sur place, je savais un peu ce qui m’attendait.

Annick et moi étions responsables de l’animation mais il y avait aussi des accompagnateurs camerounais et des «mamans», les dames qui s’occupent de l’orphelinat. Nous étions une grande équipe et nous tirions tous à la même corde. Collaborer avec des gens du cru nous a permis d’être en immersion totale. Nous avons vécu tout ce qu’ils vivent, comme lorsque nous allions faire les courses au marché. De plus, la quarantaine d’enfants et d’adolescents, tous ouverts et chaleureux, nous ont vite intégrés dans la famille qu’ils formaient. Nous avions prévu différentes activités mais avons dû adapter certains jeux car les enfants étaient assez compétitifs, ce qui créait parfois des conflits. Dans ces cas-là, les accompagnateurs camerounais savaient mieux les résoudre que nous, notamment pour des raisons culturelles.

Avant de partir en voyage, il est important de bien connaître l’association avec laquelle on part, d’être préparé et de ne pas avoir trop d’attentes car il faut savoir vivre au jour le jour et prendre les choses comme elles viennent. Au final, nous étions chez eux et il fallait respecter leur façon de faire. En échange, les enfants ont manifesté une reconnaissance incroyable. Alors qu’ils ont déjà si peu, ils se sont cotisés pour nous offrir des cadeaux le dernier soir. Ils nous ont montré que ça avait été important pour eux que nous soyons là.» Kim de Gottrau

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